
Projet d'Informatique
Gilles SIPA p1037306

Choix d'une solution de Cloud Computing
Nous choisissons d'implanter le modèle IaaS (Infrastructure as a Service).
C'est le second modèle de cloud le plus utilisé (en termes de revenus générés). Un cloud de type IaaS fournit un socle d’infrastructure informatique virtualisé distribué et très largement automatisé capable de répondre aux exigences de mise en production des applications de l’entreprise. Ce socle d’infrastructure est composé d’un ensemble de ressources (serveurs, réseaux, stockage) accessibles de façon granulaire et avec de multiples niveaux de service prédéterminés. L’unité de consommation de base dans un cloud d’infrastructure est la machine virtuelle, en général proposée en plusieurs formats du style petit, moyen et grand (selon le format la VM a plus ou moins de cœurs CPU, de mémoire et de stockage et des caractéristiques différentes en matière de disponibilité). Le cloud d’infrastructure est aussi en général facturé en fonction du temps d’utilisation de cette VM, de sa consommation en nombre d’entrées/sorties stockage et réseau.
Le cloud d’infrastructure en mode public a révolutionné l’informatique pour certaines start-ups (via les services d’acteurs comme Amazon, RackSpace ou plus proche de nous Colt, OVH, Orange Business Services, Numergy…) et il séduit de plus en plus des entreprises plus établies. Il leur permet en effet de se concentrer sur le développement de leurs applications sans avoir à se préoccuper de construire des datacenters, de provisionner des serveurs ou de gérer leur infrastructure. L’IaaS fournit en quelque sorte une abstraction du datacenter sur laquelle les entreprises déposent leurs environnements systèmes et leurs applications. Et ce sans se poser de question de dimensionnement ou de « scaling », l’infrastructure cloud étant virtuellement élastique à l’infini.
Un des grands avantages de l’IaaS est qu’il est très facile à consommer pour l’entreprise. Celle-ci retrouve en effet une unité d’œuvre familière qui est le serveur virtuel. Et l’administration des VM dans le cloud ressemble trait pour trait à l’administration de VM dans un datacenter virtualisé. À la différence près que l’entreprise n’a plus à acheter ses propres serveurs, à les configurer, les câbler, les administrer… Bref la responsabilité d’exploiter la « puissance » informatique est sous-traitée à un tiers. L’entreprise n’a plus à se préoccuper que de la gestion des environnements systèmes et des applications installées sur les VM dans le cloud.
Les principales barrières à l’entrée du cloud restent les incertitudes sur la sécurité, sur la localisation géographique des VM et des données, mais ces barrières s’effondrent progressivement avec la maturation de l’offre et l’apparition de fournisseurs locaux.
